7 conseils pour inciter votre partenaire à suivre une psychothérapie de couple

Votre partenaire est réticent ou s’oppose à suivre une thérapie conjugale ? Ne désespérez pas…  

Si vous vous intéressez à cet article, il est probable que, d’une part, vous êtes intéressé par l’idée d’entamer une psychothérapie de couple et que, d’autre part, vous vous demandez comment convaincre votre partenaire de se diriger vers ce type d’aventure.

Vous lui avez peut-être déjà suggéré de faire appel à un psychologue pour couple pour suivre une thérapie conjugale. Pourtant, il(elle) s’y est opposé(e) parce qu’il(elle) ne considère pas vos problèmes relationnels comme alarmants au point de faire appel à un psychothérapeute de couple, ou ne veut pas les exposer à un(e) inconnu(e). À moins qu’il(elle) estime que vous devriez seul(e) suivre une thérapie, et non tous les deux.

Soyons clair, Il ne peut y avoir de relation de couple sans conflits, qui ont par ailleurs leurs utilités (même s’ils ne sont pas indispensables). En effet, se sont notamment eux qui permettent, lorsque cela est nécessaire, de mettre en lumière le chemin à parcourir pour faire évoluer et grandir l’histoire d’amour.

Le but ultime n’est donc pas de se débarrasser des conflits existants, mais d’apprendre à les gérer et à comprendre leurs enseignements, afin de les dépasser et de faire évoluer la relation. C’est en cela qu’une psychothérapie de couple ou thérapie conjugale peut aider.

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Mais les couples manquent souvent de compétences en communication, et de ressources nécessaires pour transformer leurs difficultés en opportunité d’évolution de la relation. Il existe pourtant des supports à portée de main de chacun, qui permettent de remédier à cela.

On trouve en effet des ateliers ou des cours en ligne, animés par des psychologue pour couple, qui traitent notamment de la résolution de conflit ; des ouvrages de développement personnel et relationnel écrits par des psychothérapeute de couple ; puis, des thérapies conjugales en ligne ou en cabinet, qui permettent aux partenaires de dépasser leurs difficultés et d’établir entre eux une base relationnelle stable et favorable à leur épanouissement et à celui de leur relation.

Découvrez >>> Le cours en ligne en anglais sur la résolution positive des conflits appelé Transformative Communication Pour Une Relation EXTRA(ordinaire).

De nombreuses recherches ont été menées sur l’efficacité de la thérapie conjugale. William R. Shadish et Scott A. Baldwin, du département de psychologie à l’université de Memphis, ont ainsi démontré dans une étude en 2003, que la détresse conjugale diminue lorsque les couples font appel à un psychologue conjugal pour suivre une psychothérapie de couple.

Oui, il est indéniable qu’un psychologue pour couple vous aidera à surmonter vos difficultés. Mais pour cela, vous et votre partenaire devez-vous engager et être prêts à affronter ensemble les obstacles que vous rencontrez et à trouver, avec l’aide du thérapeute de couple, des solutions favorables à chacun de vous.

Alors, si vous avez demandé à votre conjoint(e) s’il(elle) serait d’accord de suivre avec vous une psychothérapie de couple et qu’il(elle) vous a répondu non, ou si tout simplement vous souhaitez lui en parler mais que vous ne savez pas comment aborder le sujet, ne vous découragez pas. En suivant les conseils que je vous donne, vous devriez l’amener à réfléchir à l’opportunité de prendre contact avec un psychologue conjugal, dans le calme. 

Voici donc un plan et ses étapes pour encourager votre conjoint(e) à suivre une psychothérapie de couple, tout en restant maître de son choix.

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Voici quelques conseils pour vous aider à vaincre la résistance de votre partenaire à suivre une psychothérapie de couple.

7 conseils pour inciter votre partenaire à suivre une psychothérapie de couple

Je vous recommande d’aborder ces conseils comme des étapes à suivre, mais vous pouvez aussi, en cliquant sur les liens du menu ci-dessous, accéder directement aux informations qui vous intéressent.

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Vous avez bien essayé lors de votre dernière dispute d’aborder le sujet, mais cela c’est soldé par un échec. Rien d’étonnant, car ce n’est pas au coeur de la tourmente que vous pouvez entamer une discussion constructive sur votre besoin d’être accompagné par un psychothérapeute de couple ou psychologue conjugal : Dire et affirmer sur le ton de l’énervement, nous avons besoin d’une aide sérieuse et on ne s’en sortira pas tout seul risque de passer par l’oreille de votre conjoint(e) et ressortir par l’autre simultanément, ou même de le braquer.

Il faut être vigilant au moment et à la manière dont vous allez aborder l’idée de faire appel à un psychologue pour couple. Comme vous le découvrirez au cours de la thérapie conjugale par la suite, la puissance d’un argument et la tournure d’une conversation sont fonction de la manière dont le sujet est amené, et non principalement du contenu de l’échange.

Lorsqu’un des partenaires entame une discussion avec force, celle-ci se termine presque toujours par de la colère entre les deux parties à la discussion.

Il est donc essentiel que vous établissiez un lien émotionnel avec votre conjoint(e), que vous créez une passerelle entre vous, avant d’envisager la discussion autour du sujet de la thérapie conjugale, et de l’idée de faire appel à un psychologue pour couple.

Faites-lui sentir l’importance qu’il(elle) a pour vous, que vous l’aimez, que vous vous souciez de lui(ell) et, pourquoi pas, de façon ludique ! Voici quelques suggestions relaxantes voire amusantes, à suivre sans modération :

  • Regardez la vidéo d’un spectacle comique ensemble.
  • Préparez un repas avec lui(elle).
  • Jouez aux cartes ou allez faire une partie de golf miniature, du bowling ensemble, etc.
  • Dressez chacun une liste des cinq qualités que vous admirez chez votre partenaire et partagez vos résultats.

Soyez également attentif au moment que vous choisissez pour aborder l’idée de faire appel à un psychothérapeute de couple pour aider le vôtre. Votre partenaire doit être disponible et non sur le point de partir au travail, ou de faire quelque chose d’important pour lui(elle).

Évitez d’entamer la discussion s’il(elle) est anxieux(se), stressé(e) ou pressé(e). Préférez un moment où vous êtes tous les deux détendus et dans un environnement calme, de préférence.

En donnant de l’attention à votre conjoint(e), en le(la) faisant se sentir bien, en créant une connexion émotionnelle entre vous, vous l’encourager à être détendu, ouvert et réceptif à toutes discussions. Bien sûr, agissez ainsi dans l’authenticité des sentiments qui vous animent. Un discours artificiel, fondé sur la seule intention du résultat et construit à partir de la tête et non du cœur, ne permettra pas que s’ouvre celui de votre partenaire.

Conseil No 2 :
Exprimez vos attentes et besoins relationnels.

Lorsque vous êtes parvenu à établir une connexion émotionnelle avec votre partenaire et que le contexte est favorable à un échange calme et serein, exprimez lui vos attentes et vos besoins relationnels. En effet, pour désirer les satisfaire, notamment en répondant favorablement à votre désir de faire appel à un psychologue pour couple, encore faut-il que vous lui donniez l’opportunité de faire preuve de compassion a votre égard.

Voici 3 exemples qui donnent le ton qu’il vous faut donner à la conversation :

– Chéri(e), j’aimerais te parler de ce que j’attends de notre relation.

Parce que j’aime t’avoir dans ma vie, j’aimerais donner à notre couple l’opportunité d’aller mieux et d’évoluer.

– Serais-tu intéressé(e) à discuter avec moi de nous deux ?

– Aurais-tu un peu de temps à m’accorder ce week-end pour entendre ce qui se passe pour moi dans notre relation en ce moment ?

– J’ai besoin de t’exprimer ce que je ressens dans notre dynamique de couple, quand aurais-tu un moment pour que nous en discutions?

– Etc.

Quelles que soient les phrases qui vous permettent d’aborder le sujet avec votre partenaire (sans evoquer encore votre souhait de faire appel à un psychologue conjugal), assurez-vous de les prononcer calmement, avec douceur et avec la seule intention de partager ce que vous expérimentez dans votre relation pour la faire évoluer.

Attention, n’entrez pas dans la considération des faits et l’énumération des conflits que vous avez eus. Ceci aurait pour conséquence de réactiver les émotions qui vous ont conduit aux blâmes, aux reproches et aux jugements qui ont engendré les conflits entre vous. 

Évitez également d’exprimer toutes vos pensées, tout ce que votre cœur vous dit de dire, en une seule fois. Faites une phrase, deux, maximum trois, puis laissez votre conjoint s’exprimer à son tour. Et s’il y a du silence, écoutez-le. Une personne anxieuse tend à parler d’une traite, pendant 10 minutes voire plus, et en se répétant en boucle.

Cela ruine sa chance d’amener son conjoint(e) à l’écouter, car il(elle) peut se sentir dépassé(e) et exclu(e) de ce qui semble être une discussion à sens unique. Évitez donc tout monologue.

Que faire si votre partenaire cherche à éviter les discussions au sujet de votre couple ? Vous pouvez choisir de lui écrire une lettre. Cela aura pour avantage de lui permettre de réfléchir et d’avancer au rythme qu’il(elle) est en mesure de suivre.

Mais attention, votre lettre doit être exempte de tous reproches et règlements de comptes. Parlez de vos préoccupations, de vos sentiments, de ce que vous ressentez et de ce que vous désirez. Puis, par cette lettre, invitez votre partenaire à échanger avec vous.

Conseil No 3 :
Affirmez positivement votre désir de faire évoluer la relation.
 

Toujours en restant présent et en maintenant votre connexion émotionnelle avec votre partenaire, dites-lui ce vers quoi vous voudriez faire tendre votre couple. Partagez avec lui(elle) ce que vous aimeriez vivre, l’expérience que vous voudriez faire de votre relation. Surtout, préservez-vous de tout jugement ou critique sur ce qu’elle est aujourd’hui, pour exprimer ce que vous désirez.

Voici quelques exemples de formulation négatif à ne surtout pas suivre :

– Je voudrais que tu arrêtes de décider de ce qui est bon pour moi.

– J’aimerais que tu ne prennes pas tout le temps le parti de nos amis dans les discussions.

– J’aimerais que tu arrêtes de tout laisser traîner dans la maison.

– On est plus un couple uni, tu travailles tout le temps, on ne se voit jamais.

– Tu te couches trop tard tous les soirs, ça ne me convient pas.

– Tu n’organises rien pour nos nos week-ends, du coup on ne fait rien.

– Tu as pris l’habitude de trop boire avec tes amis, et je ne supporte plus ça.

– Etc.

Aborder plutôt ces sujets sous un angle positif et inspirant :

– J’aimerais me sentir libre de décider de ce qui est bon pour moi.

– J’ai besoin de me sentir soutenu lorsque nous discutons avec nos amis.

– J’ai besoin de plus d’ordre dans la maison et que nous partagions les tâches ménagères.

– J’aimerais que nous partagions plus de temps ensemble.

– J’aimerai que nous nous endormions plus souvent ensemble pour retrouver de l’intimité.

– Ça me ferait plaisir que de temps en temps tu prévois pour nous une sortie le week-end.

– J’aimerais que tu prennes soin de toi et de ta santé.

En vous exprimant positivement sur les changements que vous souhaitez dans votre couple, votre partenaire peut alors à son tour s’exprimer sur son propre désir éventuel de faire évoluer votre relation. L’atmosphère est alors propice au dialogue. 

Conseil No 4 :
Questionnez votre partenaire et unissez-vous autour de l’idée d’améliorer votre relation.

Vous ne pouvez pas envisager d’avancer ensemble vers une thérapie conjugale et évoquer l’idée de faire appel à un psychologue pour couple, sans savoir comment votre partenaire vit votre relation et ce qu’il attend d’elle. Il est important que vous restiez curieux de ce qui se passe pour lui.

Après avoir affirmé le besoin d’évolution de votre couple, prenez alors le temps de le questionner et de découvrir ce qu’il souhaiterait améliorer dans votre relation.

Voici quelques exemples de questionnement que vous pourriez formuler :

– Chéri(e), d’après toi, à quoi ressemblerait notre relation si tout allait bien ?

– Que devrions-nous faire d’avantage ?

– De quoi devrions-nous nous éloigner, pour que notre relation soit plus paisible ?

– Qu’est-ce que nous devrions changer pour que cessent nos conflits interminables ?

– Etc. 

À la suite de tels questionnements, il est probable que votre conjoint(e) vous ramène sur le terrain du conflit, sans en avoir l’intention pour autant, mais en formulant des phrases de ce type :

– Je veux que tu arrêtes de provoquer toutes ces disputes.

– Tu te plains tout le temps, tu n’es jamais satisfait(e), j’aimerais que tu reconnaisses la chance que tu as de…

– Si tu pouvais me laisser un peu tranquille, et arrêter de me contrôler.

– Soit moins jaloux(se) tout ira mieux !

– Etc.

Il est certain que de tels blâmes ne peuvent satisfaire votre besoin d’avancer, notamment vers une psychotérapie de couple, et qu’inviter votre conjoint(e) à consulter avec vous un psychologue conjugal est, dans un ce contexte, cause perdue.

Mais comme l’explique le Dr Gottman, chercheur en psychologie et clinicien américain, derrière les reproches de votre partenaire se cachent des émotions qu’il peine à exprimer, et qui camouflent souvent un besoin inassouvi.

Il est commun en effet que les personnes en souffrance infligent de la douleur aux autres, au lieu de partager avec eux leur ressenti. 

Alors dans ce cas, oubliez un instant votre désir d’entrainer votre partenaire vers l’eventualité de faire appel à un psychothérapeute de couple ou autre psychologue conjugal, et attachez-vous plutôt à maintenir le lien entre vous.

Pour cela, concentrez-vous sur une écoute libérée de tout jugement, empathique et interrogez-vous sur ses sentiments, sur ce qu’il(elle) ressent. Posez-lui des questions ouvertes pour mieux comprendre ce qui se passe pour lui(elle).

À ses accusations répondez-lui sur un ton aimable et avec l’esprit curieux. Par exemple, dites-lui et rebondissez ainsi :

– J’entends ce que tu dis. Je suis moi aussi agacé(e) par nos disputes. Comment imagines-tu notre relation, si nous pouvions résoudre nos problèmes et que nous ne nous disputions plus sans cesse ?

– Je réalise à quel point toutes ces disputes sont épuisantes pour toi. À ton avis, qu’est-ce qui nous empêche d’avoir moins de conflits ?

– Je comprends ce que tu dis. D’après toi, qu’est-ce qui nous empêche de discuter calmement de tout ça et d’évoluer vers une entente ?

Pour mener une telle conversation, soyez très présent dans l’instant. Oubliez pour cela votre intention de convaincre votre partenaire de faire appel à un psychologue pour couple. Écoutez le attentivement, sans être sur la défensive. Sa perception de la situation est peut-être différente de la vôtre, mais elle n’est pas moins réelle. N’hésitez pas à lui poser des questions supplémentaires pour aller plus loin dans la compréhension de ce qui se passe pour lui(elle). ​​Surtout, restez toujours curieux de ce qu’il(elle) vit et ressent, authentiquement. C’est dans un esprit d’ouverture que vous sensibiliserez votre partenaire à contacter un psychologue conjugal pour entreprendre une psychothérapie de couple.

Conseil No 5 :
Sensibilisez votre partenaire à l’opportunité de faire appel à un psychothérapeute de couple.

Vous avez fait un “état des lieux” sur vos désirs relationnels réciproques, et vous voulez maintenant combler l’écart entre votre situation actuelle et le type de relation que vous et votre partenaire souhaitez. La nécessité de faire appel à un psychologue pour couple se précise.

Pour vous diriger vers une décision commune de faire appel à un psychothérapeute de couple ou autre psychologue conjugal, continuez à échanger au sujet de votre relation en maintenant un lien intime entre vous. Pour cela, concentrez-vous sur la façon dont vous souhaitez améliorer votre relation plutôt que sur le désir de changer votre conjoint. Personne n’aime entendre de l’autre qu’il(elle) doit “changer” ou se “soigner”. D’ailleurs, les problèmes rencontrés dans le couple n’ont généralement pas grand-chose à voir avec l’autre, mais plutôt avec le modèle d’interaction que les partenaires ont mis en place.

Alors, au lieu de dire à votre partenaire qu’il(elle) a des problèmes et qu’il faut pour cette raison que vous fassiez appel à un psychologue conjugal, dites-lui que vous avez créé ensemble des habitudes néfastes pour votre couple et qu’une thérapie conjugale vous aiderait à les changer ; que ceci, vous permettrait de rétablir votre lien fragilisé, d’améliorer votre relation et de retrouver l’intimité qui cimentait votre couple.

Conseil No 6 :
Formulez votre invitation à suivre une psychothérapie de couple.

Vous êtes arrivé à la dernière étape – hourra ! C’est le moment de passer à l’action et d’inviter votre partenaire à entamer une thérapie conjugale avec vous. En effet, en discutant l’esprit ouvert et empathique, en vous intéressant à ce qui se passe pour lui(elle), vous avez créé un espace d’échange propice à l’entente et à l’écoute active.

Il est donc temps de lui demander ouvertement s’il(elle) souhaite que vous preniez contact avec un psychologue conjugal pour entamer une psychothérapie de couple mais, surtout, sans lui mettre de la pression. Ne lui imposez pas ni ne le(la) contraignez à suivre cette démarche, et ne lui posez aucun ultimatum. Plutôt que de le forcer, Inspirez le(la), et Invitez-le(la).

Si votre partenaire a l’impression qu’il(elle) risque des représailles en refusant l’aide d’un psychologue pour couple, s’il(elle) se sent piégé(e) entre la possibilité de se soumettre ou celle de se révolter, c’est que votre demande n’est pas une invitation mais une exigence. Alors surtout, clarifiez votre intention et proposez à votre conjoint(e) l’option d’adhérer à votre suggestion.

Voici des exemples d’invitations constructives :

Je crois profondément que nous pourrions apprendre à mieux communiquer si nous sommes accompagnés par un psychothérapeute de couple. Puis-je faire la démarche pour nous deux et contacter un psychologue conjugal ?

– Je pense que si nous faisons une thérapie conjugale, nous aurons moins de conflits, nous serons plus heureux ensemble et nous retrouverons notre intimité. As-tu une préférence pour un thérapeute homme ou femme ?

– Notre relation est essentielle pour moi. La psychothérapie de couple pourrait nous aider à cesser de nous disputer et à devenir plus proches et heureux ensemble. J’aimerais beaucoup que nous faisions appel à un psychologue conjugal pour tenter l’expérience. 

– Je suis déterminé(e) à ce que nous soyons des meilleurs partenaires l’un pour l’autre. Es-tu d’accord que je lance la démarche auprès d’un psychologue pour couple ?

– Nos amis se font suivre par un très bon psychologue conjugal depuis quelque temps, et ça semble leur faire vraiment du bien. Je pensais le contacter pour nous. c’est ok pour toi ? 

Je tiens à préciser ici que, lorsque la situation du couple est très critique et que vous êtes en souffrance, il est indispensable de poser un ultimatum (seulement dans ce cas extrême) : Non pas celui qui serait un chantage à la rupture, si rien ne change ni ne s’améliore, mais celui de faire appel à un psychologue conjugal ou autre psychothérapeute de couple pour poursuivre votre relation.

Conseil No 7 : Gérez la décision de votre partenaire, de suivre ou non une thérapie conjugale.

Si vous avez jusqu’ici maintenu entre vous le lien et abordé dans le calme l’idée d’entamer une psychothérapie de couple, vous avez déjà fait un grand pas vers une meilleure entente entre vous. Et cela, quelle que soit la volonté de votre partenaire de s’y engager. En effet, si vous êtes parvenu à cela, vous le serez également lors de vos prochains échanges.

Au cas où votre partenaire ne se sent pas prêt d’entamer une thérapie conjugale, surtout, ne le lui reprochez pas, ni ne considérez cela comme un refus définitif. Restez calme et positif et exprimez-lui votre reconnaissance d’avoir mené avec vous cette conversation. 

Si le moment que vous avez partagé ensemble vous a apaisé ou rassuré, dites-le lui. Vous pouvez même l’inviter à exprimer les raisons de son refus, sans les juger et en maintenant le dialogue ouvert.

Voici quelques formulations pour vous aider :

– Peux-tu m’expliquer ce qui se passe pour toi quand je soumets l’idée de faire appel à un psychotérapeute de couple ? 

– As-tu besoin de plus de renseignement sur le thérapie conjugale avant de te décider ?

– Y a-t-il une autre raison pour laquelle tu ne veux pas essayer d’entamer une psychothérapie de couple ? 

– Puis-je t’aider à dépasser cette limite ?

– Qu’est-ce qui pourrait te faire changer d’avis ?

– Quelles sont les autres solutions que tu envisages pour que notre couple aille mieux ? Que proposes-tu ?

– As-tu certaines résistances par rapport à la thérapie conjugale en général ? Peux-tu les partager avec moi ?

– Et si nous faisions une première séance ? Cela nous donnerait une idée de ce à quoi nous attendre. 

– Es-tu concerné par les dépenses que cela représente ? Et si je payais pour la première séance et on verra ensuite si cela te convient ?

– Il y a-t-il un psychologue conjugal que tu préférerais voir ?

Surtout, demandez à votre partenaire de prendre le temps de réfléchir, de se libérer de ce qui l’empêche d’avancer dans ce sens avant de prendre une décision (le stress du moment, les problèmes au travail, etc.) et invitez-le(la) à reconsidérer cette idée plus tard.

S’il(elle) vous demande d’en savoir plus sur les thérapies de couples avant de se décider, proposez-lui de faire ensemble des recherches ou envoyez-lui des liens d’articles sur ce sujet.

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Dites-lui également que rencontrer un psychothérapeute de couple peut apporter des réponses à ses questionnements. Laissez lui savoir également que vous acceptez sa décision mais que vous souhaitez continuer sur cette lancée avec lui(elle) pour mener votre couple vers le meilleur.

Pour cela, informez-le(la) que vous allez de votre côté commencer une thérapie individuelle. Je vous le recommande en effet, car la transformation d’un couple passe toujours par une transformation personnelle.

Enfin, si votre partenaire est d’accord pour entamer une psychothérapie de couple avec vous, c’est merveilleux ! Exprimez-lui alors votre gratitude, votre joie de vous donner ensemble les moyens d’aller à la rencontre de vous-même pour votre épanouissement et celui de votre couple. Et surtout, n’attendez pas un mois avant de prendre votre premier rendez-vous… Faites le dès à présent !

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7 conseils pour inciter votre partenaire à suivre une psychothérapie de couple

Départ pour une relation extraordinaire.

Très souvent, les couples font appel à un psychologue conjugal ou autre psychothérapeute de couple en dernier recours, plutôt qu’en mesure préventive. Selon le Dr John M. Gottman, ils “attendent généralement six ans avant de chercher un traitement pour leurs problèmes relationnels”.

Bien sûr, dans ce cas, alors que parfois l’un des conjoints s’est déjà retiré émotionnellement de la relation, il est plus difficile de l’entraîner dans une démarche de consultation thérapeutique. Et s’il s’y résigne, le travail risque d’être moins efficace.

Mais il y a malgré tout de l’espoir pour les couples qui s’engagent sur cette voie. Toujours d’après le Dr. Gottman, “même un mariage qui est prêt à toucher le fond peut-être sauvé grâce à une intervention adéquate”.

Mais attention, ne vous laissez pas envahir par l’angoisse de perdre l’amour, lorsque votre relation est conflictuelle ou traverse un moment critique. Car cette peur risquerait de vous inciter à vous contenter de ce que vous vivez, et de passer à côté des solutions possibles pour accéder au potentiel infini de votre couple.

L’amour est un besoin fondamental. Il est l’oxygène de la vie. C’est ce dont nous avons tous besoin et ce que nous désirons le plus. Car lorsque nous aimons et que nous sommes aimés, nous nous sentons vivants.

Si vous recherchez à améliorer la communication avec votre partenaire, et à la transformer, mon mari et moi même avons créé le cours en ligne sur le sujet – Transformative Communication pour une relation EXTRAordinaire. Au terme de 4 heures d’enseignement, vous aurez acquis des outils de résolution positive de conflits et changerez votre perception de ce que votre couple vous offre d’expérimenter.