société – sur-vivre à la crise mondiale

ou agir sur soi pour servir l’humanité

Notre société, bâtie sur des paradigmes obsolètes, est arrivée à son point de rupture et de non retour. Il faudra du temps pour que surgisse alors un nouveau modèle cohérent du monde.

Le temps que s’infusent dans la conscience collective les nouvelles réalités qui nous entourent, et que de nouveaux paradigmes gagnent en force pour renverser les fondements auxquels nous nous accrochons, au prix de grandes désillusions et de souffrances.

Malgré notre sentiment d’impuissance favorisé par un flot constant d’informations controversées, nous pouvons agir en pleine conscience et à notre niveau, pour mieux vivre cette période de grands boulversements, et contribuer aux changements nécessaires à notre monde.

En effet, ayant pour seul véritable pouvoir (et non des moindres), celui d’agir sur soi, nous pouvons opérer en nous les transformations indispensables à notre bien-être et, par conséquent, impacter positivement notre environnement et la société. Il n’est pas vain ici de rappeler la célèbre citation du Mahatma Gandhi :

“Soyez vous-même le changement que vous voulez voir dans le monde”

Prendre pleinement conscience de soi pour retrouver sa puissance, et agir.

Apprendre à se connaître, à s’écouter, à ressentir ce qui est important et bon pour soi ou ne l’est pas, à identifier ses limites et ses forces et à se débarrasser de ce qui ne nous appartient pas.

Habiter son corps par la pratique du sport et de la méditation pour mieux entendre ses enseignements. Puis, harmoniser son Moi et son Être profond et retrouver son pouvoir.

Le pouvoir d’agir et de décider, libéré du besoin de validation et du soutien d’autrui ou de la société. Car la puissance retrouvée ne laisse place ni au doute, ni à l’hésitation et fait avancer en toute confiance.

Prendre possession du présent pour construire le futur.

Dans ce monde en pleine transition, penser à demain est source d’anxiété et réveille nos peurs ; s’accrocher au passé nous fait regretter amèrement ou tristement qu’il soit révolu. Mais il reste aujourd’hui, qui ne s’encombre pas de pensées douloureuses et qui, en laissant la place au tout possible, nous empêche de renoncer au monde.

En contrôlant notre mental pour lui éviter de vagabonder dans le temps, nous pouvons chaque jour et dans l’instant nous connecter à notre pouvoir créatif, développer nos idées, réaliser nos rêves et reprendre possession de notre vie et de notre avenir.

Développer son empathie pour comprendre les besoins du monde.

Il existe autant de vérités que d’expériences vécues dans le monde. Car chacun voit midi à sa porte, suivant ses propres filtres de perception. Faire preuve d’empathie, c’est aller à la rencontre de la réalité de l’autre, dépourvu d’idées préconçues et sans jugement ; c’est comprendre ses comportements, ses schémas, ses décisions, et permettre ainsi d’ouvrir le dialogue nécessaire à créer du lien et à les renforcer. C’est oeuvrer pour une monde meilleur, et construire une société consciente et plus juste.

Garder la foi en l’humanité pour accompagner les changements.

L’histoire de l’humanité rappelle à l’Homme sa faculté d’adaptation, de résilience et de mutation qui lui ont permis de faire face aux crises qu’il a traversées. L’exemple de l’effondrement de Rome est signifiant et nous permet d’envisager le meilleur, tant on lui trouve des similitudes avec ce que nous vivons aujourd’hui : Un empire décadent, une politique corrompue, un changement climatique conséquent, une pandémie et un effondrement du système financier ont entrainé sa chute.

Nos vies personnelles sont pleines d’exemples d’apprentissage par la souffrance de ce que nous n’avons pas appris par la sagesse, nous dit Melkisedech. Parce que rien ne perdure à l’identique, que tout est impermanent, chaque fois et à condition d’avoir tiré les enseignements de l’expérience, nous avons grandi et nous sommes relevés.

Conclusion.

Il n’y a pas deux instants consécutifs qui soient en tout point semblables. Chaque phénomène qui apparait porte en lui les causes extérieures et intérieures de son existence et de sa propre fin. Et ce qui disparaît, laisse toujours place au nouveau, qui émerge d’une succession de cohérences subtiles et interdépendantes.

Cette période de profonde mutation que nous traversons ne fait pas exception à la règle. Et si elle est une menace pour la société tout entière, et même l’humanité, nous pouvons la transformer en opportunité de refondation pour le monde.

Car nous portons en nous les germes du possible. Nous avons cette faculté de nous adapter, de nous dépasser et de nous réinventer individuellement, pour le bien-être et l’évolution de la collectivité. Agir sur soi est servir l’humanité.

Pour votre épanouissement et l’avenir de notre monde, je vous souhaite une belle rencontre avec la meilleure version de vous même.

Blandine Gerber Fleury aime écrire, partager et inspirer. Mère de quatre enfants, autrice, prête-plume et bon conseil, elle peut être jointe ici sur FB

Lire aussi >> yoga au buddha-bar